Le vendredi 20 septembre, le préfet d’Ile-de-France Michel Cadot répondait au conseiller municipal d’opposition Eddie Aït (SE) sur la question des décharges sauvages.
Eddie Aît, candidat aux prochaines élections municipales, avait déjà, le 20 août dernier, demandé à Michel Cadot de trouver une solution aux problèmes sanitaires et environnementaux graves que posaient ces décharges, et en particulier celle située au niveau de Carrières-sous-Poissy.
Le préfet lui a donc répondu donc sa lettre qu’il comprenait bien l’urgence de ce problème, qu’un plan de gestion avait commencé à être élaboré, mais qu’il fallait avant tout élaborer un projet qui soit efficace sur le long terme, au risque de voir cette mer des déchets se reformer assez vite après son nettoyage.
Eddie Aït s’est donc exprimé suite à cette déclaration du préfet, se félicitant des avancées faites pour régler le problème, même si les solutions apportées par le préfet ne semblent pas suffisantes et qu’un système de contraventions doit être mis en place.
Nous progressons enfin vers une réhabilitation de la plaine […]Je note toutefois qu’aucune réponse ne m’est apportée quant au coût pour le contribuable d’une telle opération. Le principe du pollueur-payeur doit être appliqué.
Toute nouvelle législation sur la prévention et la gestion des déchets ne pourra pas faire l’économie de s’atteler à traiter le problème des décharges sauvages sur le long terme.
Les pistes évoquées dans le courrier de monsieur Cadot, que cela soit au niveau régional avec le futur « diagnostic territorial de l’offre de collecte » pour faciliter ou l’ »éco-contribution » sur le prix de vente des produits de construction au niveau national, ne seront pas suffisantes pour enrayer des pratiques ancrées dans le secteur du BTP. Nous devons faire œuvre de pédagogie d’une part en et de fermeté d’autre part en sanctionnant fermement les contrevenants.
| SOURCE : COMMUNIQUÉ DE PRESSE – EDDIE AIT | CREDIT PHOTO : TR 78 |
