Limay : le déchirant appel au secours de la fille des boulangers sinistrés de la Source

« On ne sait pas quoi faire, je crois que j’ai épuisé toutes mes ressources. C’est un cri du coeur… », conclut-elle avec quelques sanglots dans la voix. Depuis l’incendie du centre commercial la Source à l’été 2016, ces boulangers de Limay et leur fille se battent contre leur assureur, l’administration et un centre commercial fermé en attente d’une démolition-reconstruction.

La fille de ce couple de boulangers raconte le calvaire de ces petits patrons dans une émouvante vidéo publiée hier sur Facebook, déjà partagée plusieurs centaines de fois et vue par plus de 18 000 internautes :

 

Car leur boulangerie n’est pas que sinistrée, mais aussi régulièrement vandalisée et squattée, raconte-t-elle. « On risque de perdre la maison », poursuit-elle en évoquant l’absence d’indemnisation à ce jour comme la surdité de l’Urssaf qui continuerait à exiger de la société inactive des charges sociales et patronales :

Je fais cette vidéo parce que j’en ai vraiment marre. Je suis dans la boulangerie de mes parents : celle-ci se transforme en squatt. Concrètement, sachant l’état dans lequel est cette boulangerie, et le centre commercial aussi, ça va être difficile de rouvrir le commerce. Je ne sais plus quoi faire… j’espère que mon appel va être diffusé et vu un maximum.

On a écrit au maire, au 1er ministre, au président de la République et j’en passe, pour essayer de trouver de l’aide, personne ne vient nous aider et les huissiers frappent à notre porte toutes les deux semaines. On nous a encore forcé la porte, et encore fracturé une serrure, je ne vois pas ce qu’on peut faire de plus.
[…]
En septembre, ça fera deux ans qu’on vit ce calvaire. On risque de perdre la maison pour rembourser les dettes, celles qui s’accumulent aussi, avec les frais comptables, d’avocats pour essayer de se faire indemniser par la Macif, les frais d’huissier grâce à l’Urssaf. Merci l’Urssaf : nous leur avons envoyé des courriers pour leur faire comprendre qu’il n’y avait pas de revenus depuis septembre 2016.

Si quelqu’un entend ce message, essaie de faire quelque chose pour nous, ce serait sympathique. On ne sait pas quoi faire, je crois que j’ai épuisé toutes mes ressources. C’est un cri du coeur…

SOURCE : FACEBOOK – BOULANGERIE DE LA SOURCECREDIT PHOTO : TR 78

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