Samedi 30 septembre, il s’en est fallu de peu pour que les clients du supermarché Leclerc ne trouvent une manifestation devant le magasin. Dès 4 h 30, 13 salariés, appuyés par la CGT, se sont installés sur le parking : en grève, ils ont commencé à distribué des tracts dénonçant « le mépris » de leur direction et « la dégradation des conditions de travail ». La grève a cependant été levé vers 10 h du matin, un accord ayant en effet été trouvé avec la direction du supermarché.
En mai 2016, une plainte, visant le patron de la franchise, avait été déposée pour harcèlement sexuel et moral. Puis, en novembre 2016, des salariés du magasin de Conflans – Cergy, soutenus par la CGT, déposent plainte contre le magasin pour harcèlement au commissariat de Conflans-Sainte-Honorine. A l’époque, les salariés avaient été entendus par la police, rapportait Le Parisien :
Les plaignants ont raconté leur mal-être. « Les personnels n’en peuvent plus, ils sont à bout en raison des discriminations, du harcèlement, des pressions, des humiliations en public, assure Hawa, déléguée syndicale CGT. Les policiers très à l’écoute ont pris l’affaire au sérieux. »
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Selon la CGT, ces pratiques durent depuis 3 ans. Pascal Toussaint, de l’union locale, souligne qu’en raison des mauvaises conditions de travail et des méthodes de management, « les arrêts maladie explosent dans tous les rayons de l’hypermarché » parmi les 200 employés. « Il y en a eu 87 pour un total de 1 744 jours entre le 1er mai et le 31 juillet 2016 », insiste-t-il.
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