Porcheville : la directrice de la prison pour mineurs frappée au visage

Jeudi 16 novembre, un jeune détenu de l’Etablissement pénitentiaire pour mineurs (EPM) de Porcheville a frappé au visage la directrice de la prison. A la fin d’une commission de discipline, il aurait « lâché le stylo et porté un coup de poing » au moment de signer sa sanction, rapporte la direction de l’administration pénitentiaire à l’AFP, qui a révélé cette agression.

Le jour de l’incident, la directrice de l’établissement a été faire constater ses blessures à l’hôpital de Mantes-la-Jolie, avant de porter plainte vendredi dernier au commissariat mantais. Le jeune homme de 17 ans a été incarcéré en août « pour des faits de violence », précise la direction de l’administration pénitentiaire.

Il « avait déjà agressé deux détenus », poursuit l’AFP, et avait d’ailleurs été renvoyé en commission de discipline après une agression. Placé en quartier disciplinaire, il sera de nouveau convoqué en commission « à l’issue de la sanction en cours ». Le syndicat FO a exprimé sa colère, alors que l’établissement est régulièrement marqué par des agressions entre détenus ou envers les surveillants :

Selon Samuel Messadia, secrétaire local FO, l’ambiance dans cet établissement « non sécuritaire » (pas de mirador, repas collectifs, nombreuses activités hors cellule) qui peut accueillir jusqu’à 60 adolescents âgés de 13 à 17 ans est « très tendue ces derniers mois », avec une multiplication des agressions physiques et verbales contre les surveillants: « Cet été, un surveillant s’est fait casser le nez par un mineur ».

Le syndicaliste dénonce aussi le fait que l’EPM accueille « des mineurs incarcérés pour des faits en lien avec le terrorisme » qui devraient être placés « dans des établissements spécifiques ». « Nous demandons la sécurisation de l’établissement à l’intérieur comme à l’extérieur », a-t-il ajouté.

SOURCE : AFP – ORANGECREDIT PHOTO : TR 78

Regardez aussi

Mantes-la-Ville : deux vidéoprojecteurs et les dons des quêtes volés

Samedi 21 mars, les responsables religieux de la paroisse du Sacré Cœur de Mantes-la-Ville ont découvert que deux vidéo-projecteurs ainsi que les dons des quêtes avaient été volés, sans aucune trace d'effraction.