Mantes-la-Jolie : 150 personnes manifestent devant l’hôpital François Quesnay et redoutent une baisse des effectifs

Le 17 décembre, une manifestation du personnel hospitalier avait lieu sur le parvis du centre hospitalier François Quesnay à Mantes-la-Jolie, pour dénoncer notamment l’éventualité d’une diminution des effectifs qui aurait été demandée par l’Agence régionale de Santé (ARS).

Une chorale originale accueillait les visiteurs mardi 17 décembre sur le parvis du centre hospitalier François Quesnay. Pour dénoncer leurs conditions de travail, le personnel gréviste de l’hôpital avait inventé de nombreuses chansons.

Cette bonne ambiance n’était pourtant que de façade. Derrière les paroles, ils étaient nombreux à s’inquiéter de l’éventualité d’une diminution des effectifs depuis l’annonce d’une indemnisation de départs volontaires par l’Agence régionale de Santé (ARS) le 26 novembre.

« Il y a eu une enveloppe de l’Agence Régionale de Santé d’un million d’euros pour supprimer des postes sur l’hôpital de Mantes, déclare la secrétaire du syndicat CGT de l’hôpital, Catherine Martinez. Là on se demande comment on va faire encore pour travailler si on nous réduit davantage les effectifs […]. »

D’après une note d’information datée du 26 novembre que s’est procuré Temps Réel, ce financement est prévu « dans le cadre d’opérations de modernisation et de restructuration ». Pour plusieurs des grévistes interrogés, le message est donc clair : les postes supprimés ne seront pas remplacés.

« Cela fait peur, déclare une jeune aide soignante qui exerce au centre hospitalier François Quesnay depuis trois ans […]. Arriver le matin et se demander [si] on sera en nombre suffisant aujourd’hui, c’est [déjà] compliqué. Les jours de repos, on ne fait que dormir. Je suis jeune et pourtant j’ai l’impression d’avoir un corps de personne âgée. »

Catherine Martinez voit quant à elle l’annonce de l’ARS comme un moyen de réaliser pour l’État des économies financières au détriment des « petits hôpitaux ». Alors que la direction du centre hospitalier François Quesnay aurait assuré qu’il ne deviendrait pas un « hôpital de proximité » et qu’il conserverait certaines spécialités, la secrétaire du syndicat CGT s’interroge. Elle espère en tout cas que l’hôpital préservera des « secteur[s] de pointe » et ne se contentera pas d’accueillir uniquement des personnes âgées qui n’auraient pas les moyens financiers d’aller en maison de retraite.

SOURCE : COMMUNIQUÉ DE PRESSECREDIT PHOTO : TR 78

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