Chanteloup-les-Vignes : budgets sociaux en chute, elle veut lancer « la révolte des maires »

Entre la fin des contrats aidés et la réduction des fonds dédiés à la politique de la ville (destinés à des actions sociales dans les quartiers les plus pauvres, Ndlr), Catherine Arenou, la maire DVD de Chanteloup-les-Vignes, n’en peut plus. Alors, ce jour sur la radio locale mantaise LFM Radio, l’édile lance un appel de colère à l’Etat et à son représentant yvelinois, le préfet :

Aujourd’hui, une commune peut aller mieux, mais dans ces grandes zones de logement social, les gens sont de plus en plus pauvres, de plus en plus précaires, de plus en plus loin d’une l’éducation, d’un avenir pour leur enfant, c’est assez spectaculaire…

Les maires ont vraiment envie de jeter l’éponge ou de faire des actions qui, à un moment donné, vont montrer que le pouvoir local est le pouvoir de la proximité, c’est aussi l’accompagnement de cette proximité, et faire des actions : je ne sais pas quelles seront les actions, mais je suis prête à en faire pour faire comprendre qu’on ne peut plus !

On est au début de la révolte des maires et j’ai envie de l’organiser. J’ai envie que beaucoup de mes collègues participent et ne fassent pas que se plaindre. A un moment donné, qu’ils jettent l’éponge et disent « vous pouvoir central, vous ne nous donnez plus les moyens, et bien allez-y, gérez le quotidien ».

 
Mais de quelles actions parle-t-elle ? L’édile chantelouvaise, dont la commune compte avec la Noé un des plus gros quartiers populaires des Yvelines, est prête à la mise sous tutelle préfectorale :

Manifester, ce n’est rien ! Démissionner à minima, proposer au préfet un budget en déséquilibre, qu’il le gère (en cas de mise sous tutelle, car il est interdit aux communes de présenter un budget de fonctionnement en déficit, Ndlr).

SOURCE : LFM RADIOCREDIT PHOTO : TR 78

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