Carrières-sous-Poissy : école Jean Giono, Eddie Aït met en cause les décisions de la municipalité

L’école Jean Giono de Carrières-sous-Poissy est actuellement en travaux, ce qui conduit les élèves à faire leur rentrée dans des bâtiments préfabriqués.

Cette situation concerne 250 enfants, comme l’indiquait Le Parisien dans un article du mois d’août. Les parents avaient été prévenus de cette situation en juin dernier. Le maire actuel de Carrières-sous-Poissy, Christophe Delrieu (DVD) a justifié ces travaux par l’augmentation démographique de la ville. Il a également assuré que la nouvelle école sera disponible pour la rentrée 2020.

Le conseiller municipal d’opposition Eddie Aït (SE) a, ce vendredi 4 octobre, envoyé une lettre aux parents d’élèves de cette école. Selon lui, la municipalité a agi de manière trop rapide en choisissant ces préfabriqués, sans prévoir de réunion de concertation au préalable pour trouver d’autres alternatives.

Nous partageons vos inquiétudes et regrettons le manque de concertation préalable au chantier.

Sols glissants, infiltrations d’eau, nuisances sonores, conditions d’enseignement dégradées, toilettes en nombre insuffisant, manque d’entretien… les exemples sont nombreux et témoignent d’un réel amateurisme et d’une précipitation évidente de la part de la municipalité. Sa responsabilité est engagée.

 
Le candidat aux prochaines élections municipales de Carrières-sous-Poissy reproche également au maire d’avoir fait commencer les travaux sans avoir les ressources suffisantes pour les financer. Ce dernier compterait sur une subvention du conseil départemental pour financer les rénovations. Mais cette subvention ne serait attribuée à la mairie qu’à une condition : la construction d’un minimum de 1777 logements sur cinq ans.

Face à cette situation, le chef de file du groupe Agir pour Carrières a donc demandé une enquête administrative, et demande au maire de réunir un conseil municipal afin que soient votés des budgets pour la rénovation de l’école.

Mise à jour 7 octobre, 9 h 05 :Contrairement à ce qui a été précédemment écrit, la subvention accordée par le conseil départemental serait attribuée à la mairie non pas à la condition d’un minimum de logements sociaux construits, mais d’un minimum de 1777 logements construits en 5 ans, de manière générale.

SOURCE : COMMUNIQUÉ DE PRESSE – EDDIE AITCREDIT PHOTO : TR 78

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