Yvelines : troisième candidature d’un « simple militant » aux élections internes LR

Ce « simple militant » compte bien venir s’ajouter au duel entre le président du conseil départemental Pierre Bédier et la vice-présidente du conseil régional Alexandra Dublanche pour prendre la tête de la fédération LR des Yvelines. Jean-Philippe Gireaud (photo) a déclaré son intention de participer le 13 avril dernir, il devra cependant d’abord réunir les parrainages nécessaires à une candidature.

Cet Yvelinois de 52 ans habite Andelu et travaille dans le secteur de la vente de solutions informatiques aux entreprises. Il milite à droite depuis 2004, lorsqu’il devient membre de l’UMP et de Debout la République (qu’il quitte en 2007, Ndlr). Il est aujourd’hui adhérent LR et au sein du mouvement Libres, créé par la présidente du conseil régional Valérie Pécresse.

Sa candidature, il la veut « pour faire entendre la voix des militants et des adhérents », a-t-il déclaré sur Facebook :

Pas celle des élus, ni de leurs gardes rapprochées, car fidèles à leurs convictions, ils se sont déjà engagés dans le soutien de leur candidat. Ma démarche ne vise en aucun cas à ajouter de la confusion, et encore moins à accréditer la thèse que les Républicains des Yvelines seraient divisés et à couteaux tirés.

C’est après avoir échangé longuement avec notre Secrétaire Départementale Sophie Primas qui est aussi la déléguée de ma circonscription, puis avoir rencontré Pierre Bédier et Alexandra Dublanche que j’ai pris ma décision d’être candidat pour faire entendre la voix des adhérents.

L’expression de ceux qui ne sont ni élus, ni investis au quotidien dans la politique, c’est pour faire entendre la voix de ceux qui se désespèrent d’avoir eu à vivre la guerre Fillon-Copé, puis cette primaire faussée et enfin qui ont vu disparaître 11 de leurs députés car le choix des candidatures n’était pas assez judicieux que je souhaite faire entendre leurs sentiments et parfois même leur désespoir de voir le même mauvais scénario se répéter une fois de plus.

Je porte cette candidature car je suis intiment persuadé que la campagne exemplaire des Sénatoriales est l’exemple à suivre, et que la situation actuelle n’est pas une fatalité et qu’il faut appeler au consensus et à l’unité, et c’est tout le sens de ma démarche, qui n’aura plus lieu d’être si la raison l’emportait.

Et enfin parce que j’entends qu’il faut remettre les militants au centre des préoccupations et de la Fédération, je trouve bien plus judicieux que la Fédération viennent à la rencontre des adhérents au sein des circonscription et que la Fédération apporte aux adhérents ce dont ils ont besoin pour se sentir réellement appartenir à la famille et que cesse d’exister ce sentiment qu’il existe deux classes celle des élus et celle des militants dont on se rappelle au bon souvenir quand il s’agit de payer sa cotisation, ou de tracter ou coller en période électorale.

 

« N’étant pas comme les deux autres candidats déclarés un professionnel de la politique », Jean-Philippe Gireaud indique dans un communiqué de presse qu’il mènera campagne différemment de ses deux adversaires :

Il ne sera donc pas question pour moi de photos de réunions publiques, du moins pas immédiatement, comme celles ou mes adversaires montrent leurs muscles à grand renfort de militants ou de soutiens qui signent des tribunes… Mon combat qui vise à faire réagir, mes amis LR des deux clans qui s’opposent, pour aller vers une candidature unifiée susceptible de convenir à tous.

Ma candidature devrait selon toute logique s’apparenter à un chemin long et escarpé mais pas dénué d’intérêt pour autant. Je m’adresse à tous ceux que nos habitués des joutes électorales méconnaissent et ne sollicitent que pendant ces périodes en prétendant les remettre au centre de leurs préoccupations. C’est vers eux en priorité que ma campagne est tournée.

Regardez aussi

Saint-Cyr-l’École : La ministre des armées en visite au lycée militaire

C’est aujourd’hui, jeudi 3 septembre qu’a lieu la rentrée scolaire du lycée militaire de Saint-Cyr-l’École. A cette occasion, Florence Parly, ministre des armées s'est déplacée dans l’établissement.