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Triel-sur-Seine : Ecoport, Eddie Aït (MR) veut que la Région retire son financement

Suite à l’annulation par le tribunal administratif de Versailles de la déclaration d’utilité publique de l’Ecoport de Triel-sur-Seine, l’ancien maire de Carrières-sous-Poissy, et toujours conseiller régional Eddie Aït (MR), va déposer un amendement au nom de son groupe au prochain conseil régional prévu le 15 mars.

Ce projet de port industriel, qui doit venir remplacer la marina privée existante (photo), n’est pas encore définitivement annulé, la préfecture des Yvelines ayant fait appel de la décision du tribunal administratif. Dans son amendement, Eddie Aït propose « le désengagement financier » de la Région, qui avait réservé près de 20 millions d’euros pour trois projets portuaires (le port triellois, le Port Seine métropole Ouest et l’extension du port de Limay, Ndlr) :

Le 11 janvier 2018, après 4 années de procédure, le Tribunal administratif de Versailles a annulé la déclaration d’intérêt public et l’arrêté préfectoral autorisant la création de l’Eco-Port industriel de Triel-sur-Seine (34 hectares à cheval sur les communes de Carrières-sous-Poissy et de Triel-sur-Seine).

Le projet de l’Eco-Port industriel de Triel- sur-Seine, qui répondait initialement à une volonté d’enrichir l’offre portuaire en Seine aval et de compléter le réseau existant à l’ouest de Paris en proposant une desserte fluviale de proximité notamment pour un Ecopôle (développé par la communauté urbaine Grand Paris Seine et Oise), a cristallisé de vives tensions et rassemblé de nombreux opposants.

Dès février 2013, l’Autorité environnementale se montrait particulièrement critique à l’égard du projet de Ports de Paris, estimant que le maître d’ouvrage ne s’engageait pas clairement sur les mesures de compensation environnementales, que la restauration du volume d’expansion des crues était insuffisante et que les impacts du projet sur le voisinage étaient décrits de manière incomplète. Le 4 décembre 2013, le commissaire- enquêteur, après avoir pris en compte les quelques 635 observations du public, rendait un avis défavorable sur l’intégralité du dossier.

En responsabilité, le conseil régional d’Île-de-France et ses élus doivent prendre acte de la décision du tribunal administratif de Versailles et décider de revenir sur son engagement financier de 19,1 millions d’euros prévu dans le cadre du Contrat de plan Etat-Région 2015-2020. C’est le sens de cet amendement.

SOURCE : COMMUNIQUÉ DE PRESSE – EDDIE AÏT CREDIT PHOTO : TR 78
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