Thoiry : deux bébés hyènes sont nés le 23 septembre et grandissent devant les visiteurs

Depuis samedi 23 septembre, deux petits bébés d’une maman hyène tachetée s’offrent à l’oeil des visiteurs du parc zoologique de Thoiry. Trois étaient nés ce samedi-là, mais le premier nouveau-né de la portée n’a pas survécu :

Presque un an après sa précédente portée, Shenzi, femelle hyène tachetée âgée de 4 ans, a de nouveau donné naissance à des petits au Safari zoo domaine de Thoiry !

Ces derniers sont nés samedi 23 septembre, dans leur parc extérieur à seulement quelques centimètres du tunnel de verre qui traverse leur territoire. La petite famille évolue depuis le premier jour sous les yeux attendris des visiteurs.

Bien qu’appartenant à une espèce, à tort, mal aimée du grand public, les petites hyènes du Safari Zoo Domaine de Thoiry font pourtant l’unanimité : hautes comme trois pommes, les yeux à peine ouverts et avec toute la maladresse qui caractérise les nouveaux-nés, elles font fondre les visiteurs de 7 à 77 ans qui se bousculent pour les observer.

D’autant plus que ces bébés – comme tous ceux de leur espèce – sont étonnamment éveillés depuis leurs premières heures. En effet, les hyènes vivent en groupes sociaux dans lesquels la hiérarchie est très importante.

Ainsi, dès la naissance chaque nouveau-né doit immédiatement défendre sa place dans la fratrie. Malheureusement, comme c’est fréquemment le cas, le petit le plus faible de la portée n’a pas survécu. Ce sont donc deux bébés qu’élève actuellement Shenzi.

Chez les hyénidés, mâles et femelles sont dotés d’organes sexuels externes ce qui rend impossible l’identification des individus. Le seul indice réside dans la taille des femelles qui sont souvent plus imposantes que les mâles. Dans quelques semaines, c’est donc grâce à une prise de sang que le sexe des petits sera déterminé.

Cette intervention devrait être le seul moment de leur vie où ils seront en contact direct avec l’Homme. Ce sera également l’occasion de leur injecter une puce électronique afin de pouvoir les suivre tout au long de leur existence.

 
Il a cependant fallu séparer la soeur de la nouvelle mère du groupe, pour éviter tout incident :

Dans leur espace arboré de 1500 m², Shenzi et ses bébés sont accompagnés des deux jeunes nés l’an dernier et prénommés Nyeri pour la femelle et Nakuru pour le mâle. Les femelles ayant l’ascendant sur les mâles, Nakuru est tenu – avec bienveillance – à l’écart de la petite troupe tandis que Nyeri veille avec sa mère sur les deux plus jeunes.

Pour éviter tout incident hiérarchique, Oaoga, la sœur de Shenzi, est partie vivre momentanément dans un espace mitoyen, en compagnie de Huru, le père. Oaoga étant sous implant contraceptif, elle n’aura pas de portée cette année.

Classées en « Préoccupation mineure » par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), les hyènes pâtissent de leur cote de popularité négative. Du fait de la dégradation de leur habitat et de leur tempérament opportuniste, elles vivent de plus en plus près des habitations humaines.

Causant beaucoup de dégâts dans les cheptels, elles sont persécutées par les populations locales (piégeage, chasse, empoisonnement…). Afin d’éviter que les menaces pesant sur les hyènes ne deviennent plus préoccupantes, l’UICN a créé un Plan d’actions de conservation afin de faire évoluer leur image auprès des villageois qui les côtoient et éviter ainsi qu’elles ne soient chassées.

SOURCE : COMMUNIQUÉ DE PRESSE – SAFARI ZOO DOMAINE DE THOIRYCREDIT PHOTO : SAFARI ZOO DOMAINE DE THOIRY

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