La Verrière : Nicolas Dainville dévoile ses positions sur les sujets brûlants

Mardi 15 octobre, Nicolas Dainville (LR) a annoncé sa candidature pour les élections municipales de 2020. Entre le pont de la Villedieu et le quartier du Bois de l’étang, l’élu d’opposition s’est attardé sur les dossiers qui pourraient être décisifs avant le passage aux urnes.

« En terme de qualité de vie, il y a tout à faire à La Verrière. » Tel est le constat de Nicolas Dainville (LR), élu d’opposition dans la commune de La Verrière. Après une phase d’enquête de proximité réalisée durant l’été, le conseiller municipal a passé la vitesse supérieure ce mardi 15 octobre en annonçant sa candidature aux élections municipales 2020, tout en dévoilant les grandes lignes de son programme.

Une liste non-exhaustive de projets reposant sur un socle à trois piliers : « Mieux-vivre, sécurité et scolarité. » Egalement conseiller départemental LR, Nicolas Dainville prendra toutefois la tête d’une liste sans étiquette, « de rassemblement et d’intérêt communal ».

Toute ambition de renverser l’un des deux derniers bastions communistes des Yvelines (dont la maire PCF est Nelly Dutu, Ndlr) mise à part, Nicolas Dainville compte faire « enfin bouger les choses » grâce à la pluralité des sensibilités qui composent sa liste.

Parmi la liste déjà bien constituée du candidat, l’on retrouve six élus sortants. « Notre force, c’est notre diversité, il y a des habitants de tous les quartiers, explique celui qui avait réussi à rassembler 40% des suffrages au dernier scrutin. C’est une équipe de passionnés qui a envie de redorer l’image de la Verrière. »

En faisant défiler les points majeurs de son programme, Nicolas Dainville n’a pas omis d’exposer ses ambition concernant les grands sujets de rénovations, dont il espère qu’ils feront pencher la balance en sa faveur dans les isoloirs. A commencer par la rénovation du pont de la Villedieu que le conseiller départemental juge « trop vétuste ».

Le candidat ambitionne de pouvoir boucler le budget estimé de 30 millions d’euros. « On a déjà assuré 50 % du financement grâce au Département, c’était inespéré, se réjouit Nicolas Dainville. Désormais, il faut mobiliser la région et l’agglomération pour y parvenir. »

A l’ordre du jour également, le dossier de la gare de La Verrière. Un projet déjà bien lancé, auquel se joint l’élu de l’opposition… Même si l’absence d’un ascenseur dans le cahier des charges lui reste en travers de la gorge. « C’est le genre de curseurs qu’on veut ajuster », souligne-t-il.

Enfin pour ce qui est de la rénovation du quartier du Bois de l’étang, Nicolas Dainville a été très explicite : la démolition est à exclure. « Les habitants sont tombés des nues en entendant les envies de démolitions que portaient certains élus de la municipalité et c’est compréhensible : il y a des projets qui en théorie sont intéressants, mais en pratique ne correspondent pas aux besoins des habitants.  »

Un projet sans démolition donc, mais qui devra vraisemblablement en conséquence se passer des financements de l’Agenca nationale de rénovation urbaine (Anru, agence d’État, Ndlr). Ce qui ne semble pas être une fin en soi pour le candidat : Nicolas Dainville espère mobiliser d’autres fonds.

C’est entouré de Pierre Bédier (LR), le président du conseil départemental, et de Jean-Michel Fourgous (LR), le président de la communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines, que Nicolas Dainville a lancé sa campagne. Le soutien de ces barons de la droite Yvelinoise est sans équivoque : Pierre Bédier n’a pas manqué de souffler aux Verrierois que « l’occasion était trop belle ».

Il a poursuivi en expliquant que la positon de Nicolas Dainville dans le contexte majoritaire actuel « serait un accélérateur incroyable pour les projets de la ville », comme ce fut le cas pour lui-même à Mantes-la-Jolie lors de son élection à la mairie en 1995. « Aujourd’hui, un maire seul ne peut rien faire, a relevé le candidat de ces soutiens. C’est très primordial d’avoir les partenaires à nos côtés. »

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