Coronavirus : la solidarité s’organise sur les réseaux sociaux

En vallée de Seine, afin de faire face à l’épidémie de coronavirus, de nombreux groupes d’entraide voient le jour sur le réseau social Facebook. Aide aux personnes isolées, baby-sitting, cours à distance, chacun y va de son initiative durant cette période bouleversée.

La solidarité comme remède. Parents, salariés, seniors, à l’heure du confinement, chacun doit réorganiser la vie de tous les jours. Face à ce constat, de nombreux groupes Facebook de solidarités inter-habitants voie le jour en Vallée-de-Seine afin de faire face à la pandémie de coronavirus.

A Poissy, le maire Karl Olive (DVD), a salué, l’initiative lors d’un de ses lives quotidien: « On sent un élan qui est formidable merci ! »

Baptisé COVID 19 – Entraide Poissy le groupe pisciacais compte déjà 281 membres. Ouvert, à tous il permet aux habitants de publier des demandes ou des offres d’aides ponctuelles.

« Je souhaite avoir des informations sur le personnel soignant qui travail a l’hôpital de Poissy et/ou Saint-Germain-en-Laye, étant disponible j’aimerais leur apporter des pizzas samedi afin qu’ils évitent de faire leurs repas ! En espérant que ça donnera l’élan à d’autres personnes « , lance Yassin. « Je peux me rendre disponible pour faire les courses d’une personne âgée ou garder des petits pendant que le parent va faire ses courses », propose Agnès.

Sur le groupe Entraide Mantes-la-Ville Covid-19, c’est surtout le partage d’informations qui prime. Dans une période où les questions fussent, les habitants se relayent les réponses gouvernementales mais aussi les nombreux messages de préventions qui peuvent être diffusés.

« Interrogée par franceinfo, une porte-parole du ministère de l’Intérieur indique qu’une attestation de déplacement dérogatoire est nécessaire par adulte et par sortie », rappelle Marie-Nicole à ses voisins le 18 mas.

Les groupes d’habitants existants se sont également mis à la page de la solidarité à Carrières-sous-Poissy, Mantes-la-Jolie ou encore à Triel-sur-Seine, où Jérôme propose de donner ses masques médicaux jetables a « quelqu’un travaillant dans le médical » qui en aurait besoin. »J’ai trouvé preneur ! », se réjouissait-il le lendemain.

Et s’il y a bien une chose qui transparaît sur tous ces groupes, c’est aussi l’humour, car faire sourire c’est aussi aider.

SOURCE : FACEBOOKCREDIT PHOTO : CAPTURE ECRAN FACEBOOK

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