Les enquêteurs ont dû se gratter la tête lorsque ces trois Bretons, victimes d’une violente agression, ont refusé de déposer plainte. Vendredi soir, vers 23 h, ils sont pourtant appelés par l’un d’eux à la rescousse : il décrit aux fonctionnaires une tentative de vol avec violences allée de l’Orangerie, par une dizaine de personnes, armées d’un pistolet à impulsion électrique et d’une arme de poing.
Mais tout se complique à partir de cet appel initial. Arrivant sur les lieux, les forces de l’odre ne trouvent en effet plus que la victime qui les a appelés, et qui explique avoir fui ses agresseurs pour pouvoir téléphoner au 17. Le trentenaire est alors emmené par les policiers aux commissariat pour être auditionné. Mais il refuse de porter plainte pour ces violences.
A l’hôpital André Mignot, au Chesnay, les policiers retrouvent cependant une autre des trois victimes. Soigné pour un coup de crosse, le trentenaire, face aux agents, indique qu’il « se réservait le droit de déposer plainte pour le vol de son portefeuille contenant 200 euros », selon une source proche de l’enquête.
Le troisième des compères de Bretagne est ensuite trouvé à son domicile par les fonctionnaires de police… mais il nie sa présence sur les lieux du vol, malgré le témoignage de la première victime. Ce soir-là et malgré leurs recherches, les forces de l’ordre ne sont pas parvenues à trouver les auteurs présumés de cette bien intrigante agression.
SOURCE : TR 78 | CREDIT PHOTO : TR 78 |
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