Carrières-sous-Poissy : le budget primitif rejeté, la majorité explose au conseil municipal

Réunis le 9 avril en séance lors du conseil municipal, les élus de la ville de Carrières-sous-Poissy ont rejeté (par 18 voix contre et 15 pour) le budget primitif 2019. Dix élus de la majorité municipale ont joint leurs voix à celles de l’opposition municipale. Un vote qui fait les affaires d’Eddie Aït, l’ancien maire de la commune, aujourd’hui dans l’opposition et porte-parole du groupe Agir pour Carrières :

Ce budget était objectivement dangereux, irréaliste et en partie insincère. Nous ne pouvions pas le cautionner et encore moins le voter. Il représentait un fort risque sur nos finances publiques et portait atteinte à l’intérêt général des 16 000 Carriéroises et Carriérois. C’est pour servir cet intérêt général que nous avons été élus et pour rien d’autre. C’est dans cette dynamique que s’inscrit notre volonté de rebâtir une ville apaisée […].»

De son côté, le premier magistrat de la ville Christophe Delrieu (DVD), mis en minorité, dénonce « un coup préparé en catimini » par sa 1ère adjointe. « Khadija Gamraoui a fait un travail de sape dans le but de déstabiliser l’équipe, rapporte ainsi Le Parisien. Son comportement est loin d’être exemplaire. » Plusieurs élus de la majorité ont décidé de prendre leurs distances avec le maire actuel et c’est désormais la préfecture qui va prendre en main les finances de la ville.

SOURCE : COMMUNIQUÉ DE PRESSECREDIT PHOTO : TR 78

Regardez aussi

La Verrière : occupation d’un logement municipal par la maire sortante, saisie du Procureur de la République

Nicolas Dainville, conseiller départemental des Yvelines et conseiller municipal d’opposition, vient en effet de saisir la Procureure de la République de Versailles pour vérifier la légalité d'une situation qui concerne un logement municipal octroyé à Nelly Dutu, maire sortante de La Verrière. Les faits remontent à 2015. L'ancien maire de La Verrière, M. Alain Hajjaj, avait alors pris la décision d'attribuer un logement municipal à Nelly Dutu, simple conseillère municipale à l’époque, en justifiant sa qualité de professeure des écoles.