Achères : 11 plaintes et cinq squatteurs de halls d’immeuble envoyés au tribunal

La police nationale tient à faire savoir que ces cinq interpellations de squatteurs de halls d’immeubles, effectuées ce mercredi, sont une des premières conséquences de la mise en place de la « police de sécurité du quotidien » (PSQ). Décidées pour « occupation en réunion d’un espace commun d’immeuble collectif », elles sont punies au maximum de 3 750 euros d’amende et de deux mois de prison.

Des Achérois, riverains du 4 de l’avenue Jean Moulin et du square Georges Brassens, avaient été nombreux à venir au commissariat fin 2017, pour déplorer qu’une dizaine de jeunes aient décidé d’annexer les halls d’entrée de leurs immeubles. En janvier 2018, les policiers, lors d’une analyse des mains courantes, observent à leur tour cette recrudescence. Ils ouvrent alors une enquête.

Les fonctionnaires entendent alors l’une des habitantes ayant déposé une main courante. Elle leur confirme la présence « récurrente » d’une dizaine de jeunes « consommant des produits stupéfiants, gênant l’entrée des riverains et troublant la tranquillité du voisinage », précise une source proche de l’enquête.

Les policiers constatent d’ailleurs « de nombreuses interventions de police pour des perturbateurs dans les halls » à cet endroit de la commune. Les agents surveillant la voie publique se voient alors donner comme consigne de contrôler ce petit groupe de squatteurs quotidiennement dans les halls qu’ils occupent. L’analyse des interventions de police ayant suivi « permettait de mettre en cause dix individus régulièrement présents ».

En parallèle, dans le cadre de la PSQ, bailleurs sociaux, gardiens, élus concernés et habitants sont entendus par la police : tous confirment les désagréments et signalent des dégradations.Pas moins de 11 plaintes sont déposées entre janvier et avril. Le montant des réparations nécessaires suite aux dégradations est estimé à plus de 9 000 euros.

Avec l’aval du parquet, les enquêteurs décident d’interpeller cinq des dix suspects « plus particulièrement mis en cause ». Leur interpellation se déroule sans incident ce mardi 4 avril, à leurs domiciles respectifs. Placés en garde à vue au commissariat de Conflans-Sainte-Honorine, ils sont déférés ce jeudi au parquet du tribunal de grande instance de Versailles.

SOURCE : TR 78CREDIT PHOTO : TR 78

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