Versailles : la CGT manifeste avant le procès de syndicalistes de l’usine PSA de Poissy

Ce jeudi matin, représentants syndicaux et hommes politiques tels Gérard Filoche, Pierre Laurent (PCF) , Philippe Poutou (NPA) ou Nathalie Arthaud (LO), ont manifesté devant le tribunal de Versailles à l’appel de la CGT du groupe PSA.

Environ 400 manifestants (500 selon les organisateurs, 350 selon la police, Ndlr) ont exigé l’arrêt des poursuites de neuf salariés, dont huit délégués du personnel de la CGT, tous accusés de « séquestration » envers un chef d’équipe de l’usine le 17 février dernier, détaille BFMTV :

Le chef d’équipe s’est « retrouvé séquestré, il a eu un choc psychologique important qui a justifié un arrêt de travail de deux mois », affirme à l’AFP son avocate, Me Hélène Clamagirand.Le salarié, âgé d’une quarantaine d’années, a déposé plainte au cours de son arrêt maladie. Il s’agit d’un litige « entre salariés » et la direction n’est pas dans la procédure, a insisté l’avocate.

« Il n’a pas été retenu. C’est un petit bureau et ils étaient nombreux », rapporte au contraire Me Marie-Laure Dufresne-Castets, qui va plaider la relaxe de ses clients. Les élus CGT sont venus « défendre » un salarié et « demander des comptes ».dans le cadre de leur mission syndicale, sans qu’il y ait eu violences, a-t-elle ajouté, précisant qu’ils ne sont restés que « 17 minutes » dans ce bureau.

 
Les neuf salariés de l’usine devaient comparaître à partir de 14 h au tribunal de grande instance de Versailles. La CGT avait dressé une banderole exigeant une « Halte à la répression syndicale » devant le palais de justice, rapporte Le Point :

« Carlos Tavares (le patron de PSA, Ndlr) veut casser les syndicats […] Quelque soit le délibéré, les salariés ont d’ores et déjà gagné la bataille parce qu’on ne baissera jamais la tête », a affirmé Jean-Pierre Mercier (photo), délégué syndical central CGT, également présent au rassemblement.
[…]
« On a été traités comme des délinquants. La direction s’acharne sur La CGT parce que nous disons la vérité. Elle veut nous faire taire. La direction veut nous mettre à genoux mais nous ne nous mettrons jamais à genoux. Nous allons continuer à militer même si nous sommes condamnés », a déclaré Rachid, l’un des convoqués au tribunal.

SOURCE : BFMTV – AFP / LE POINT – AFPCREDIT PHOTO : TR 78

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